Le Troisième Testament de l’intuitive Martinus

Le Troisième Testament:

Le livre de la vie et de l’amour

Une courte présentation de l’œuvre de Martinus (1890-1981) par
Kjell Höglund

 

Le monde de la littérature est un monde plein de surprises. De temps en temps, un livre y fait surface, un livre dont la limpidité et l’éclat révolutionnent le monde. Un tel livre aurait-il déjà commencé à faire son chemin parmi la foule des hommes et des bêtes féroces? Il semblerait que oui.

Le 24 novembre 1981 fut publié le premier volume du Troisième Testament, Livets Bog, l’œuvre de l’auteur danois Martinus, aux éditions Borgen de Copenhague.

Ce livre comprend sept volumes (le dernier d’entre eux fut publié en 1985) qui furent écrits entre 1932 et 1960. Pendant des décennies, le bruit a couru parmi les chercheurs spirituels que ce livre renfermait la source d’une nouvelle explication du monde, la synthèse de la science et de la religion. Et voilà qu’on peut désormais commander ce livre qui prédit l’avènement de l’âge d’or de l’humanité dans n’importe quelle librairie.

Le titre montre bien combien la démarche de l’auteur est inhabituelle. Un livre qui se réclame de la science et qui s’appelle Le Troisième Testament ne peut passer inaperçu, ni parmi les hommes de science, ni parmi les théologiens.

Martinus se considère comme le médiateur d’une science spirituelle de la vie. Dans son livre, il analyse ses lois et principes fondamentaux.

Ce livre représente l’accomplissement de la promesse que Jésus fit au monde: “Mais le consolateur, l’Esprit-Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.” (Jean 14,26) “J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité…” (Jean 16,12-13).

Selon Martinus, l'”Esprit de vérité” symbolise la science spirituelle qui est actuellement en train de prendre forme sur la terre et qui a pour mission de faire la lumière sur toutes les lois de l’univers, de la même façon que la science a fait la lumière sur les lois qui régissent la matière. Car les sphères mentales, l’esprit et les pensées, sont régies par des lois qu’il suffit de découvrir et de formuler.

Newton a découvert les lois de la pesanteur et a donné aux hommes la possibilité de voyager dans la lune. Martinus affirme avoir trouvé les lois fondamentales qui régissent les mouvements psychiques de l’univers, c’est-à-dire tout ce qui concerne la conscience et l’expérience vécue des êtres vivants. Les hommes désespérés et perdus que nous sommes aujourd’hui vont peu à peu pouvoir se transformer en génies de moralité.

Les analyses logiques et les symboles en couleur de Martinus nous révèlent un monde qui n’est que beauté et amour. Lorsqu’il referme la dernière page du septième volume, le lecteur se sent comme happé dans une cathédrale de lumière où sentiments et intelligence s’unissent en un océan d’intuition. Il comprend qu’il vient d’être initié à un monde nouveau, car ce n’est rien moins que la solution du mystère de la vie que lui propose la cosmologie de Martinus.

  1. Martinus démontre que l’univers est un être vivant tout comme vous et moi. L’univers n’est pas un mécanisme dépourvu de vie, c’est un organisme vivant.
  1. Cet univers vivant est éternel, il est infini et il est tout. Il se compose d’êtres vivants qui vivent à l’intérieur d’autres êtres vivants, d’organismes qui vivent à l’intérieur d’autres organismes, de vies qui vivent à l’intérieur d’autres vies. Nos organes et nos cellules sont des êtres vivants, la terre, le système solaire et la voie lactée sont aussi des êtres vivants. L’univers ne se compose de rien d’autre que d’êtres vivants.
  1. Cet univers vivant représente dans sa totalité éternelle et infinie le Dieu omniscient, tout-puissant et universellement bon dont parlent les religions. Il est celui que Jésus a appelé son Père.
  1. Tous les êtres vivants, qu’ils soient hommes, animaux ou plantes, organes, cellules ou atomes, planètes, systèmes solaires ou voies lactées, sont éternels. Un être vivant ne peut pas mourir.
  1. Cela tient au fait qu’un être vivant n’est pas son corps physique. L’organisme n’est que l’instrument de l’être vivant et non pas l’inverse. L’esprit ne peut être l’instrument du corps.
  1. C’est pourquoi l’être vivant continue bel et bien à vivre lorsqu’il est soi-disant mort: il est dans un monde de pensées. Ce monde de pensées, le monde spirituel, est un monde électrique. C’est à partir de cette existence purement spirituelle que l’être vivant se reconstruit, aidé de ses parents terrestres, un nouvel organisme, afin de pouvoir continuer à gravir pas à pas les degrés de l’escalier de l’évolution.
  1. L’évolution de l’humanité commence au stade minéral (Dieu modela le corps d’Adam dans la poussière) et passe par le stade végétal, l’Éden où Eve fut créée, le stade où les plantes bisexuées se transforment en animaux unisexués. De nos jours, les hommes de la terre se trouvent dans la dernière moitié du règne animal: ce sont des animaux intelligents qui sont en train de se transformer en ce que Martinus appelle des “hommes véritables”. (Jésus se trouvait au stade de l’homme véritable.)
  1. Les hommes de la terre sont à mi-chemin entre l’homme et l’animal, moitié hommes, moitié bêtes, comme le sphinx d’Égypte.
  1. L’ancienne culture mondiale qui reposait sur les lois du règne animal est en train de mourir sous nos yeux et dans nos esprits, tandis qu’une nouvelle culture mondiale est en train de naître. C’est “la fin des temps” dont parle la Bible (Matthieu 24,3). La douloureuse mise au monde du règne de l’homme véritable a commencé.
  1. Une nouvelle société est en train de naître, celle des États unis du monde. Dans ce monde nouveau, la paix et la justice qui étaient auparavant aussi inaccessibles qu’un mirage dans le désert sont devenues des réalités quotidiennes. Notre avenir est fait de lumière et de soleil, dit Martinus. Notre course vers le paradis s’accélère de façon vertigineuse et dramatique.
  1. Étant donné que la vie est en vérité un système d’échanges et de coopération entre tous les êtres, qu’ils appartiennent au macrocosme, au moyen-cosme ou au microcosme, cela veut dire que ces êtres disposent d’un seul moyen de vivre en harmonie les uns avec les autres: l’amour.
  1. Désormais, l’humanisme est plus qu’un simple rêve d’idéaliste: c’est la science de la vie que Jésus démontra et formula de façon si limpide en mourant sur la croix: “Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font.” (Luc. 23,34)

Il est bien évidemment impossible de présenter la vision du monde que nous a livrée Martinus en quelques lignes seulement. Cet article n’est qu’une goutte dans l’océan.

Un jour, les hommes viendront du monde entier pour écouter la grande nouvelle et “voir de leurs propres yeux”. Pour sa rencontre avec Le Troisième Testament, Livets Bog, le chercheur véritable a besoin de toutes ses facultés intellectuelles, sensitives et intuitives.

J’ai comme l’impression que la terre a reçu là une visite extraordinaire.

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MARTINUS ET SON ŒUVRE Martinus (1890-1981) est né dans la petite ville danoise de Sindal, dans le Jutland du Nord. Au terme d’une courte scolarité à l’école primaire qui ne comprenait que deux fois trois heures de cours par semaine en été, et un peu plus en hiver, il gagna sa vie en occupant des emplois modestes, dans des laiteries et autres, jusqu’au jour de 1921 où il commença à écrire l’œuvre qu’il consacra, pendant les soixante années qui suivirent, aux sciences spirituelles. Dans la Préface de Livets Bog, Martinus raconte dans quelles circonstances sa vie changea: “… de toutes nouvelles facultés sensorielles avaient surgi en moi, facultés qui me rendaient capable de voir, non pas sporadiquement mais en permanence et à l’aide de ma conscience éveillée, toutes les causes invisibles, les forces spirituelles principales, les lois éternelles de l’univers, les énergies et les principes fondamentaux que recèle le monde physique. Le mystère de la vie n’était donc plus pour moi un mystère”. Livets Bog, qui compte sept volumes, est l’œuvre maîtresse de Martinus. Il contient des analyses cosmiques qui décrivent en détails la structure, les lois et les principes éternels de la vie. Martinus a aussi écrit, en complément, L’Image Éternelle de l’Univers (les livres de symboles), Logique et Funérailles. L’Image Éternelle de l’Univers contient des symboles qui représentent des principes-essences et des analyses concentrées, et qui permettent au lecteur d’avoir facilement accès à une vue d’ensemble de la structure cosmique de l’univers. Martinus a intitulé ses œuvres complètes, qui comptent des milliers de pages, Le Troisième Testament. Pour lire la Cosmologie de Martinus, on ne doit ni faire partie d’une association ni prendre une carte de membre.
L’intuitive Martinus (1890-1981) du Danemark en 1980. Martinus est l’auteur de “Le Troisième Testament” (La suite de la Bible). www.martinus.dk

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